Logisud gagne en productivité et en efficacité !

Il y a un an et demi, vous avez sollicité l’expertise de Sigma. Dans quel contexte ?

Julien CHAN TIM : Le partenariat avec Sigma s’est noué dès 2010, lors de la construction de l’entrepôt par mes parents. Nous avions alors acquis le logiciel de gestion d’entrepôt WMS Tess.

Lorsque j’ai repris l’exploitation du site logistique en 2016, après un parcours d’ingénieur, j’ai voulu faire évoluer l’outil et les méthodes de travail afin d’optimiser les processus. Avec Tess, j’avais le sentiment de posséder une voiture, dont je ne savais utiliser que les… deux premières vitesses. Et je souhaitais explorer d’autres potentialités. J’ai donc sollicité de nouveau Sigma et nous sommes partis sur l’idée de mettre en place la dernière version du logiciel. Le projet, que nous avons déployé ensemble, a été finalement différent…

C’est-à-dire ?

Julien CHAN TIM : En juillet 2017, Sigma m’a informé avec transparence qu’ils cessaient la commercialisation de WMS Tess. Ils venaient de nouer un partenariat avec BK systèmes, devenant intégrateurs du logiciel de gestion d’entrepôt Speed WMS. Et c’est donc cette solution Supply Chain, qu’ils m’ont proposé de mettre en œuvre. J’ai dit oui, sans hésiter.

Pourquoi avoir accepté d’être client pilote sur cette nouvelle offre ?

Julien CHAN TIM : Notre ancienne méthode de gestion d’entrepôt devenait pesante. Elle générait une multiplicité de tâches sans valeur ajoutée, avec autant de sources potentielles d’erreurs. Cette lourdeur finissait par pénaliser l’opérationnel, alors que les flux logistiques étaient plus importants à gérer. Afin d’accompagner la refonte de notre méthode de travail, il nous fallait donc un WMS adapté aux flux (réception marchandises, tenue de stocks, préparation des commandes, expéditions, etc.). Nous étions donc preneurs de cette nouvelle offre. A cela s’ajoutait le fait que j’entretenais des relations de confiance avec mon interlocuteur Sigma.

De janvier à juin 2018, vous avez donc travaillé ensemble au déploiement de Speed WMS. Quelles ont été les forces de cette collaboration ?

Julien CHAN TIM : Le fait d’avoir un seul interlocuteur, de chaque côté, a été un atout majeur. En face de moi, j’avais l’expert de Sigma, qui connaissait bien notre activité. Pour l’ESN nantaise, j’étais également l’interlocuteur unique chez Logisud, à la fois décideur, logisticien et ingénieur. Ainsi, tout au long de ce projet riche pour nos deux structures, nous avons travaillé en binôme.

A 12 000 km de distance, communiquant régulièrement par téléphone, partage d’écran, etc., nous avons réalisé conjointement chaque étape du projet. Ce qui aurait été plus complexe avec une diversité d’acteurs… Cette approche pragmatique en binôme, durant tout l’avant-projet, a favorisé un déploiement proche de la réalité terrain.

Quels ont été les freins ?

Julien CHAN TIM : Nous avons fait face surtout à des contraintes de temps. Comme il était hors de question pour nous d’effectuer cette bascule en plein pic d’activité, en décembre, nous avions fixé le déploiement à la mi-mai 2018. Un mois avant, toutefois, nous avons fait le point avec Sigma qui a estimé le risque trop important, si nous restions sur ce timing. Nous avons donc décidé ensemble de décaler d’un mois, ce qui a permis une migration sans aucun arrêt d’exploitation. C’était essentiel !

Depuis la bascule effective, le 18 juin dernier, quels fruits en retirez-vous ?

Julien CHAN TIM : Avec ce nouvel outil, nous nous y retrouvons mieux. Pour s’adapter aux besoins des clients, les TPE et PME doivent pouvoir être agiles et Speed WMS y contribue. Souple et simple d’utilisation, ce WMS s’approprie en quelques heures seulement, ce qui génère un gain de temps en formation pour nos préparateurs. Depuis sa mise en place, nous avons ainsi gagné en fiabilité et efficacité. Nous perdons ainsi moins de temps dans nos différentes actions, d’où des gains indirects en productivité. Le lundi 18 juin, 15 personnes de Logisud ont ainsi changé de façon de travailler…